L’association CHABLAIR

Qui sommes nous?

A l’origine une pétition

L’association CHABLAIR est née d’une action citoyenne qui se manifesta en 2005 des deux côtés du Rhône chablaisien. En effet, lassés et irrités par les graves dysfonctionnements à répétition de la raffinerie TAMOIL de Collombey-le-Grand, plusieurs résidents de la région lancèrent une pétition au sein de la population pour presser l’autorité publique de prendre sans délai les mesures adéquates face à cette situation intolérable.

Munie de plus de 5’000 signatures, cette pétition fut déposée  auprès du Grand Conseil vaudois et du Conseil d’Etat valaisan.

 

Naissance d’une structure

Afin de pérenniser cette démarche citoyenne et de lui donner corps pour mieux suivre ce dossier brûlant, il fut décidé en juin 2005 de créer une association intercantonale de droit privé sous la raison sociale « CHABLAIR » avec le slogan suivant « Pour un Chablais où il fait bon vivre et travailler ».
C’est ainsi que depuis 2005 CHABLAIR s’est occupée en priorité et principalement du dossier de la raffinerie TAMOIL et de ses divers et nombreux avatars : pollution de l’air causée par des dégagements d’épaisses fumées noires, dépassements fréquents de valeurs-limites de l’Opair, bruit excessif de l’unité de craquage, déversements pollués dans les eaux du Rhône, installations ne répondant pas aux normes environnementales, odeurs d’hydro-carbure incommodantes et persistantes, etc.

 

Ténacité payante

Tous ces dysfonctionnements nécessitèrent à chaque fois des interventions renouvelées de CHABLAIR auprès des autorités cantonales tant vaudoise que valaisanne. Exigeant une vigilance et un travail soutenus de la part de son comité, ses nombreuses démarches auprès de l’administration publique ne furent pas vaines et si de sensibles améliorations du point de vue environnemental et sanitaire furent constatées, l’on peut affirmer sans forfanterie que CHABLAIR y a largement contribué.

 

Répit provisoire ou définitif ?

Aujourd’hui la raffinerie TAMOIL est à l’arrêt complet, ayant suspendu ses activités de raffinage au cours du printemps 2015 et le sort de ses installations demeure inconnu et incertain.

CHABLAIR n’en relâche pas moins sa vigilance et veillera à ce que ce site pétro-chimique dont l’assainissement selon l’Osite a été ordonné, ne devienne pas une friche indutrielle à l’image de celui de Crémone en Italie.

 

Pas de chômage en vue

L’association CHABLAIR qui compte maintenant une centaine de membres, s’intéresse aussi aux questions environnementales que suscitent les différentes activités industrielles ou de loisir déployées sur le sol chablaisien, en particulier les émissions de l’usine SATOM SA, les différentes décharges (chimique, stands de tirs,…) et le projet de piste de karting au pied de la colline de Saint-Triphon.

En 2011, irrités par les nuisances sonores et dérangeantes de la voltige aérienne à l’aérodrome de Bex, des habitants de cette cité et de la région lancèrent sous l’égide de CHABLAIR une pétition auprès du Conseil fédéral pour interdire ce genre d’activité aéronautique et provoquer l’intervention de l’OFAC. Munie de plusieurs milliers de signatures, elle fut déposée à la Chancellerie fédérale avec le soutien de plusieurs parlementaires du Conseil national.

Certes modeste par sa taille, mais animée d’un esprit combatif et totalement indépendante, CHABLAIR jouit d’une bonne image dans le public, auprès des autorités et des médias ; elle est plus que jamais décidée à poursuivre ses objectifs en vue d’une meilleures qualité de vie environnementale dans notre cher Chablais.