Bruit

Bruit

Un fléau sournois et nocif

Le bruit constitue l’un des fléaux de notre société moderne et ce phénomène affecte l’ensemble de la population urbaine et rurale. En Suisse, les études ont démontré que 1.6 millions de personnes sont exposées chaque jour à un bruit incessant ou à des vibrations. Ces nuisances sont dues principalement au trafic motorisé, mais le trafic ferroviaire et aérien y contribue aussi dans une large mesure. hors le calme et la tranquillité font partie de notre qualité de vie.

 

Le Chablais ne fait pas exception

Le Chablais qui connait un fort développement économique et une croissance démographique supérieure à la moyenne, n’échappe pas à ce fléau. Il suffit de songer aux nuisances sonores de l’autoroute A9, qui se répercutent sur les deux rives chablaisiennes, et des routes secondaires (aller et retour des pendulaires), à celles du trafic ferroviaire, qu’il s’agisse de la ligne du Simplon ou de celle du Tonkin, dues autant à l’ancienneté du matériel roulant (Tonkin) qu’aux trains de marchandises (wagons vétustes ou bruyants (Simplon)). Sans oublier la voltige aérienne de l’aérodrome de Bex dont les circonvolutions et les acrobaties sonores dans le ciel chablaisien par quelques adeptes de ce type de loisir sont particulièrement dérangeantes.

 

Ne pas baisser les bras

Cette situation n’est pas une fatalité inéluctable ; divers moyens sont à disposition pour y remédier et la rendre supportable : il faut limiter – et le cadre légal le permet – limiter la vitesse des véhicules, notamment par l’introduction généralisée des 30 km/h et favoriser les zones à 20 km/h dans les centres, renforcer les contrôles de vitesse et équiper les routes de revêtements phono-absorbants. Du point de vue ferroviaire le matériel roulant vieillissant du trafic voyageurs régional doit être progressivement remplacé par des rames silencieuses et performantes ; il doit en aller de même pour ce qui est du trafic marchandises qui, souvent, circule de nuit. La problématique du bruit constitue une source de préoccupation de l’association CHABLAIR – elle l’a démontré notamment avec la pétition relative à la voltige aérienne – et sa prise en compte figure parmi les objectifs de son slogan « Pour un Chablais où il fait bon vivre et travailler ».